Hussein Sayed, présentateur local de la chaîne de télévision CNBC, rayonne depuis la scène alors qu'il accueille les participants à une conférence sur les family offices (fos) à Dubaï. Parmi les participants, on trouve des milliardaires et leurs enfants, des conseillers et des gestionnaires de fonds, ainsi qu'une poignée d'hommes d'affaires soucieux d'investir, dont le prince Michael de Yougoslavie. "Nous pensons que plus de 2 milliards de dollars sont représentés dans cette pièce", annonce M. Sayed, "mais il n'y a bien sûr aucun moyen de le savoir".
Devenus un élément essentiel de l'écurie de tout milliardaire qui se respecte, les fos sont en plein essor. Leur rôle consiste à gérer le patrimoine des familles, à administrer leurs actifs et souvent à fournir d'autres services, des plus banals (paiement des factures) aux plus complexes (planification de la succession). Les plus grandes sont devenues des centrales d'achat, capables de rivaliser avec les banques mondiales et les sociétés de capital-investissement sur les grandes transactions. Mais elles sont aussi, par définition, privées et donc peu comprises. "Nous sommes la partie la plus importante du paysage de l'investissement dont la plupart des gens n'ont jamais entendu parler", déclare un cadre.
Le family office est devenu un élément essentiel de l’univers de tout milliardaire, mais aussi de tous ceux qui sont en plein essor. Les family office sont plus rassurants dans la gestion de patrimoine des familles. Ce sont la clé dans l’administration des actifs et d’autres services, de plus faciles jusqu’au plus difficile. Ces organismes sont devenus des centrales d’achat, capables de rivaliser avec les banques mondiales et les sociétés de capital-investissement sur les grandes transactions. D’ailleurs, les family offices continuent de privilégier le capital-investissement pour des rendements élevés, c’est devenu un grand prometteur à l’investissement dans les fonds de capital-investissement.
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